Faire un parallèle entre recette de cuisine et déclaration de confidentialité ? Challenge accepté !
Imagine, c’est samedi, au soir tu reçois et tu as décidé de CUISINER.
Tu déniches cette recette qui te donne :
– une liste d’ingrédients plus ou moins fancy,
– une photo alléchante du résultat final
– très peu d’explications (angoisse ou liberté, choisis ton camp) sur la manière d’y arriver.
Tu constates sans surprise que tu n’as pas tous les ingrédients en stock (fancyyy).
Et tu es peut-être moyennement motivé à aller chasser le complément d’ingrédients (samedi aprem, bon..).
Mais ce soir, tu reçois, il va bien falloir improviser quelque chose.
Même si tu n’a pas tout, ton but, ça va être de faire un plat
– un peu sympa pour leur donner envie de manger (ou espérer que tes potes sont sympas, eux aussi, et t’éviteront la photo Instagram du plat de la honte) ;
– qui va remplir un minimum l’estomac (parce que bon, tu reçois, faut nourrir les troupes un peu.. surtout si tu veux que tes amis reviennent) ;
– qui ne les rend pas malades (parce que là, non seulement ils ne reviendront pas, mais en plus il y a risque qu’ils te ruinent ton tapis ou ton canapé.. bonjour les frais de nettoyage).
Écrire une déclaration de confidentialité, c’est un peu le même combat :
– La liste d’ingrédients, tu la retrouves aux articles 13 et 14 du RGPD (qui te disent tout ce que tu es censé inclure dans ta notice d’information / déclaration de confidentialité – les ingrédients, donc).
– Tu as certaines des informations, d’autres non, mais tu peux trouver une alternative en attendant de refaire la recette, euh, de mettre à jour ta déclaration de confidentialité.
– Tu veux éviter de jeter toutes les informations dans une casserole, sous peine d’avoir un résultat indigeste / illisible, qui fera fuir tes prospects (voire pire, les incitera à se plaindre auprès de l’autorité de protection des données).
– En l’absence d’explications détaillées sur comment agencer toutes ces informations, il va falloir faire des tests.
– Et la prochaine fois que tu iras « faire tes courses », tu penseras à demander à ton fournisseur d’outil, de service qu’il te confirme cette info qui te manquait. Et tu mettras à jour ta déclaration de confidentialité.
=> Il n’y a pas de recette miracle qui plaise à tout le monde, tout comme il n’y a pas de modèle de déclaration de confidentialité qui convienne à tous les lecteurs / supports / secteurs.
???? L’important pour bien démarrer, c’est déjà d’en avoir une :
– pour informer du mieux que tu peux les personnes dont tu souhaites utiliser les données personnelles ;
– pour leur permettre de poser des questions, si besoin ;
– pour créer la confiance et montrer que ton but n’est pas de les empoisonner, mais de les informer de manière complète, lisible et adaptée.
Besoin d’aide pour peaufiner ta recette ? Tu peux me contacter. 🙂
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Cet article est une publication LinkedIn faisant partie de ma série de publications #pimpyourprivacystatement
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